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c

CardioectomieDans le cas de la cardiectomie, la victime était placée sur une pierre de sacrifice (« techcatl ») de forme variable, mais presque toujours plus haute que large (sauf dans le cas de l'utilisation des grandes pierres cylindriques, et d'une taille verticale de plus ou moins 50 cm ; on utilisait aussi parfois comme support des tambours (« teponaztli ») ou le dos d'un prêtre, dont on peut supposer que les chac-mool étaient des substituts en pierreLe cœur du sacrifié était ensuite brandi ou lancé vers un symbole du dieu auquel était dédié le sacrifice, voire frotté ou écrasé contre une représentation du dieu. La plupart des sources indiquent que le cœur était finalement déposé dans un réceptacle, souvent un « cuauhxicalli » (« réceptacle de l'aigle »), pour que le dieu puisse le manger; il pouvait aussi être brûlé, enterré ou mangé. Le sang et le crâne étaient aussi des éléments importants de l'offrande.

 

 

G

Guerre fleurie: Une guerre fleurie ou guerre des fleurs (en nahuatl, Xōchiyāōyōtl) est le nom donné aux batailles opposant les Aztèque ou un de leurs alliés de la Triple alliance à une cité de la vallée voisine de Puebla, en particulier TlaxcalaIl s'agissait d'un exercice très codifié et  ritualisé dans lequel s'affrontaient deux camps, généralement deux altepetl (cités) dans le but de procéder à la capture de prisonniers à sacrifier aux divinités. La bataille avait lieu à un moment convenu à un endroit situé à la limite entre les deux cités et appelé cuauhtlalli ou yaotlalliIl semble que le but était davantage de parvenir à maitriser l'adversaire en le saisissant par la longue touffe de cheveux que chaque guerrier portait sur la tête, plutôt que de tuer un maximum d'ennemis sur le champ de bataille. Le combat était donc éclaté en une multitude de duels. Le captif empoigné était alors ligoté et amené dans le camp de son vainqueur avant d'être transféré dans la cité où doit avoir lieu le sacrifice. Il était alors remis aux mains des prêtres chargés du sacrifice.

 

 

L

Ligature des annéesDe la combinaison d'une année -sacrée- de 260 jours et d'une autre -civile- de 365 jours, il resulte une concordance toutes les 52 années solaires. On parle alors de Xiuhmolpilli (ligature des années) : le siècle aztèque se termine. La nuit de ce passage d'un siècle à l'autre est une nuit de prière et d'angoisse, où l'on célèbre la Fête du Feu nouveau. À la minute prévue, les prêtres immolent une victime et essayent de faire jaillir une flamme sur la poitrine ouverte de la victime. S'ils y arrivent, le soleil réapparaitra ; dans le cas contraire, ce serait la fin du monde. Pourquoi une telle prophétie ? A cause des 5 Soleils. En effet, selon les Aztèques, le monde a déjà connu 4 soleils ; chacun d'eux s'est terminé par un cataclysme. Quant au cinquième soleil, le dernier, il doit se terminer au terme d'un cycle de 52 ans.

 

O

ObsidienneL'obsidienne est une roche volcanique vitreuse et riche en silice.L'obsidienne a été utilisée pour la fabrication de tranchant pour les armes et les outils au cours de la préhistoire, notamment en Amerique précolombienne.

 

 

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