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Jeu de la balle:  Le jeu de la balle (pok ta pok en mayatlachtli ou ullamaliztli en nauatl, ou encore taladzi en zapotèque), connu également sous le nom de jeu de pelote, est un sport rituel qui a été pratiqué pendant plus de 3000 ans par les peuples de la Mésoamerique précolombienne. On trouve de nos jours des survivances de ce sport dans cette zone culturelle. En effet, le jeu de balle était avant tout un rite symbolisant la cosmogonie méso-américaine : la trajectoire de la balle correspondait à la course du soleil qui ne devait pas s’arrêter ; les anneaux de pierre servant de cibles, le plus souvent disposés à l'Est et à l'Ouest, représentaient le levant et le ponant. Le terrain, lui, représentait la plate-forme terrestre séparant le Monde Supérieur (le ciel) de l’Inframonde (semblable aux Enfers), où l’homme doit lutter contre les forces des ténèbres pour rejoindre, avec le soleil, le Monde Supérieur


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MesoameriqueLa Mésoamerique (également couramment orthographiée Méso-Amérique et plus rarement remplacée par l'expression Amérique moyenne) est définie, en histoire precolombienne, comme une super-aire culturelle, c'est-à-dire un ensemble d'aires culturelles qui partageaient de nombreux traits communs avant la colonisation de ces territoires par les Espagnols.

 

Mictlan: Mictlan ou Mitlan dans la mythologie aztèque est le royaume des morts sauf pour les guerriers morts à la guerre qui séjournaient dans l'Ichan Tonatiuh lhuicatl, les femmes mortes en couches, les personnes touchées par la foudre ou mortes noyées qui parvenaient au Tlalocan et les petits enfants dont le séjour était le ChichihualquauhcoCe lieu mythique était toujours situé loin au nord. Le voyage vers ce lieu prenait quatre années mais le défunt était accompagné par Xolotl. Mictlan est le domaine du dieu Mictantechutli et de son épouse Mictecihuatl.

 

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Quetzalcoatl: Quetzalcoatl (« Serpents à plumes » en nahuatl) est le nom aztèque d'une divinité du Mexique préhispanique, l'un des principaux dieux des civilisations de l'aire mésoamericaines.

 

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Templo mayorLe Templo Mayor (« Grand Temple » en espagnol), était le nom de la grande pyramide à degrés de Tenochtitlan, la capitale des aztèques, ainsi que, par synecdoque, du centre cérémoniel dans lequel elle se situait  (également appelé Recinto sagrado en espagnol, c'est-à-dire « Enceinte sacrée »). Après la conquête espagnole, au XVIe siècle, le Templo Mayor fut détruit et son emplacement exact fut oublié, suite aux multiples chantiers de construction de la ville moderne, Mexico, jusqu'à ce que des fouilles archéologiques en mettent au jour les fondations à partir de 1978. Pour exhumer le site du Grand Temple, les archéologues ont fait raser des immeubles, des magasins et coupé une artère de la capitale mexicaine. Des fouilles ont mis en évidence treize phases de construction, étalées entre 1375 et 1519, notamment celle du double escalier de la pyramide, haute de 45 mètres.

 

TeotihuacanTeotihuacan (qui s’orthographie également Teotihuacán, avec un accent sur la dernière syllabe, même si cela ne correspond pas à la prononciation en nahuatl), est un important site archeologique de la vallée de Mexico, contenant certaines des plus grandes Pyramides méso-américaine jamais construites en Amériques précolombiennes. Outre ses structures pyramidales, Teotihuacan est également connue pour ses grands complexes résidentiels, sa chaussée des Morts, et ses nombreuses peintures murales aux couleurs bien conservées. La ville a sans doute été construite aux environs de 200 avant notre ère, et habitée jusqu'à sa chute entre les VIe et VII siècle. À son apogée dans la première moitié du 1er millenaire, à l'Époque classique, Teotihuacan était la plus grande ville de toute l'Amerique précolombienne. À ce moment, elle pourrait avoir compté plus de 200 000 habitants, ce qui la plaçait à l’époque parmi les plus grandes villes du monde. La civilisation et le complexe culturel associé au site sont également désignés sous le nom de Teotihuacan ou Teotihuacano.

 

Tlaloc: Tlaloc (« celui qui fait ruisseler les choses », « celui qui sème », en nauatl) est un dieu aztèque de l'eau, qui tenait un rôle prépondérant dans la mythologie et la religion des Aztèques, comme c'était le cas de tous les dieux de la pluie dans les religions mesoamericaines.

TlalocanLe Tlalocan (mot nauatl qui signifie littéralement « lieu de Tlaloc ») est, dans la mythologie aztèque, le paradis des individus que le dieu Tlaloc a distingués, c'est-à-dire tous ceux dont le décès est de près ou de loin lié à l'eau. En faisaient partie ceux qui avaient été victimes de noyade, de la foudre ou de maladies que l'on supposait être en rapport avec l'eau, telles que l'hydropsie, la gale, la goutte ou encore les maladies vénériennes. Contrairement à la coutume, chez les Aztèques, de brûler les défunts, ces individus étaient enterrés. On plaçait des graines sur leurs mâchoires, on peignait leur visage en bleu et leur dépouille était revêtue de papiers découpés. Le Tlalocan était également la destination des enfants sacifié à Tlaloc par noyade. Le Tlalocan était un endroit verdoyant et humide où régnait un éternel printemps. Tlaloc y régnait avec ses assistants, les Tlaloque.

 

ToltèqueLa culture toltèque est une culture mésoamericaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie mésoamericaine (entre 900 et 1200 de notre ère). Le terme Toltèque provient du nahuatl et désigne les « maîtres bâtisseurs ». Dans les légendes nahuatl, les Toltèques sont censés être à l'origine de toute civilisation (c'est pourquoi on les nomme artistes ou maîtres bâtisseurs). Les Aztèques, pour affirmer leur supériorité, se sont donc prétendus leurs descendants.

Tonalpohualli: ltonalpohualli, calendrier divinatoire sacré de 260 jours, regroupés en 20 groupes (trezainne) de 13 jours auxquels correspondait un symbole 

 

 

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