2- Les sacrifices, une marque de puissance

Les sacrifices humains sont omniprésents dans la civilisation aztèque, et ils ne sont pas faits par n’importe qui, il y a différentes façons de pouvoir en faire : La première est liée au statut, et souvent ce sont les personnes ayant le rôle de « prêtre » qui s’en chargeent. Mais les plus riches citoyens peuvent aussi avoir le droit de sacrifier en échange d’une bourse d’argent. Ainsi, à l’instant où ils sacrifient la victime, par l’intermédiaire du prêtre, les dieux lui accordent une faveur. A cette époque, deux types de sacrifices existent :

  Le premier est appelé la cardiotomie, au cours de laquelle le prêtre, à l’aide d’un couteau en silex ou en obsidienne, ouvre le torse de la victime sous les côtes au niveau du diaphragme et plonge sa main afin de lui arracher le cœur. Le cœur est ensuite brûlé afin que la fumée puisse aller jusqu’au soleil en offrande aux dieux. Dans ce cas là, le corps de la victime peut finir de différentes façons, mais la plupart du temps il est décapité ou mutilé afin que le sang puisse se répandre pour la déesse Terre. ’Le second type de sacrifice fréquent est l’anthropologie, une sorte de cannibalisme. Lors de cette cérémonie, la famille et les amis de la victime consomment ses membres afin de lui rendre honneur pour la dernière fois.

 Les sacrifices humains peuvent être réalisés les jours de guerre (suite aux guerres fleuries), au quotidien en cas de désignation d’un citoyen, ou encore pour de grandes occasions. Il y en a principalement deux : tous les dix-huit mois de vingt jours sur un de leurs calendriers et tous les cinquante-deux ans lorsque leurs calendriers coïncidaient, on fête alors « la lignature des années »

 A cette époque, le fait de se faire sacrifier est perçu comme une marque d’honneur pour le sacrifié et pour sa famille. Cela permet tout d’abord à la victime d’atteindre la satisfaction de faire correctement fonctionner le monde aztèque, notamment en nourrissant la déesse Terre de son sang, et en allant vers le soleil mais surtout vers l’au-delà, dans « 

Tonatiuh Ichan » soit disant dit « la maison du soleil dans le ciel ».

Une autre marque de puissance qui se base aussi sur la conquête est leur guerre spécifique appelée « guerre fleurie ». L’appellation « guerre » n’est pas forcément adaptée puisque pendant cet affrontement, il n’y a aucun mort sur le champ de bataille. Cela devrait s’appeler « guerre de capture ou de stratégie » du fait que chacun des Aztèques possédait un rôle très détaillé pendant cet affront :

Certains ont un rôle de cogneur, qui consiste à assommer les ennemies d’un coup de massue édentée sans les tuer. D’autres possèdent un rôle plus stratégique, du fait qu’ils doivent, lorsqu’un ennemi est à terre, le ligoter le plus rapidement possible. Une fois que les ennemis sont capturés, ils sont emmenés dans le territoire des vainqueurs afin que les prêtres puissent faire une cérémonie pour les sacrifier. Un chiffre vient appuyer ces événements, c’est le chiffre 80400 : ce n’est pas le nombre de morts à la guerre, mais bien celui de sacrifiés en trois jours suite aux guerres fleuries. Ce chiffre est en réalité exagéré par les aztèques, il s'agirait réelement d'environ 5000 sacrifices en 3 jours. Il est dit que le sacrifice humain, chez les aztèques est nécessaire au bon fonctionnement et à l’équilibre de leur univers. Ainsi, avec tous les sacrifices réalisés sans occasion ou suite aux guerres fleuries, nous pouvons dire que cette civilisation  possède une réelle puissance qu’elle n’hésite pas à utiliser pendant ses conquêtes.

 


 

 

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